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L’Office of the CFO : le prochain acte de la Direction Financière

Thomas Honegger

Un architecte pour l'avenir. Un moteur de croissance. Un partenaire stratégique du CEO et des autres directions clés d'une entreprise. C'est ce que représente l’Office of the CFO (la Direction financière étendue), ou du moins ce qu'il devrait être.

Aujourd'hui plus que jamais, intégrer l’Office of the CFO dans les opérations quotidiennes est essentiel pour libérer davantage d’efficacité, de visibilité et toute la valeur de l’automatisation alimentée par l'IA. Et pourtant, cette évolution est loin d'être généralisée.

Si le monde des affaires était une comédie musicale à Broadway, votre CEO aurait presque toujours le rôle principal, au premier plan. Le COO, le CPO et le CTO seraient les seconds rôles, chacun au centre de la scène lorsque les opérations, le produit et la technologie livrent des performances clés qui font avancer l’histoire. Et jusqu’à récemment, le CFO était relégué au fond et jouait un rôle de figurant.

Cette distribution n'a plus de sens, surtout lorsque le CFO apporte des idées capables d’améliorer l'ensemble de la production. Il est temps de réécrire le scénario et de donner au CFO un rôle à la hauteur de son impact.

La question n’est plus de “compter”, mais de sécuriser. Les équipes comptables doivent endosser un rôle de véritable bouclier anti-crise — condition indispensable pour toute entreprise qui veut non seulement survivre, mais aussi prospérer. Une occasion propice pour rappeler l’importance cruciale des processus Invoice-to-Cash, au service d’un Office of the CFO en pleine mutation.

 

Le rôle du CFO est essentiel

Dans tous les secteurs, de plus en plus de dirigeants reconnaissent le rôle central du DAF dans la performance de leur organisation. Lorsqu'il est intégré et doté des bons outils, l’Office of the CFO peut renforcer l’alignement interfonctionnelle et accroître la confiance des collaborateurs.

Prenons un exemple : en digitalisant les workflows de demandes d’achat et de facturation, une entreprise de produits de beauté haut de gamme a augmenté sa vitesse de traitement de 50 % et réduit ses délais d'approbation de 400 %.

Reconnaître l'importance de l'Office of the CFO est une chose, agir en conséquence en est une autre. Beaucoup d’organisations fonctionnent encore avec des systèmes fragmentés qui ralentissent les processus financiers, entraînent un travail manuel inutile et augmentent le risque d'erreur.

Si vous avez déjà travaillé dans un service financier cloisonné, vous connaissez bien les difficultés que cela implique : des outils disparates offrant peu ou pas de visibilité, des validations manquées et des responsabilités floues. Cette frustration écrasante où la main droite ignore ce que fait la gauche.

Alors, comment avancer ? Cela commence par deux changements essentiels :

1 – Une transformation technologique

Les solutions ponctuelles fragmentées peuvent faire l'affaire à court terme, mais elles ne sont pas conçues pour évoluer, surtout quand les CFO sont appelés à assumer davantage de responsabilités avec moins de ressources.

Une suite technologique unifiée, alimentée par l'IA, simplifie les opérations financières en automatisant les tâches routinières et en éliminant les goulots d'étranglement manuels. Elle prend également en charge un large éventail de cas d'usage pour l'ensemble de l’Office of the CFO, de la gestion des achats à celle des factures fournisseurs, à la prévision et à la gestion des performances.

Par exemple, automatiser la gestion des déductions élimine le besoin de rechercher manuellement des documents ou de valider des réclamations. Les équipes finances peuvent résoudre les litiges plus rapidement et avec plus de précision, ce qui réduit les pertes de revenus et libère du temps pour des tâches stratégiques.

L'impact se répercute bien au-delà de la finance : rationaliser les déductions minimise les frictions pour les équipes commerciales et customer success, tout en renforçant votre réputation de partenaire efficace et fiable.

2. Un changement de philosophie

La technologie seule ne transformera pas le fonctionnement de l'Office of the CFO. Un changement de mentalité est également nécessaire pour privilégier la transparence et briser l'idée que la finance opère en vase clos.

Les fonctions telles que la comptabilité fournisseurs sont souvent considérées comme isolées ou déconnectées. Mais grâce à des outils d'automatisation qui améliorent la visibilité sur les responsabilités, les workflows et les résultats, les équipes interfonctionnelles peuvent facilement s'aligner sur des objectifs communs.

Cette visibilité doit s'étendre au-delà du traitement des factures fournisseurs. La gestion des achats, la gestion des fournisseurs et les fonctions connexes doivent faire partie du même écosystème, non seulement en termes d’outils, mais aussi via un cadre commun pour mesurer et optimiser les progrès.

Lorsque ces éléments sont unifiés, l'Office of the CFO se débarrasse de l'image dépassée d'un simple processeur de données et devient une source centrale d'informations et d'influence.

 

L’Office of the CFO comme rôle essentiel

La Direction financière étendue a dépassé son rôle de back-office et entre dans une nouvelle ère de leadership stratégique. Alors que le rideau se lève sur un nouvel acte, il est temps pour l'Office of the CFO de faire son entrée sur le devant de la scène.

Mais la prise de conscience ne suffit pas. Transformer cette reconnaissance en action signifie adopter à la fois une transformation technologique et un changement culturel qui placent la finance au centre de la prise de décision, pas seulement en théorie, mais aussi en pratique.

C'est lorsque chaque acteur clé partage la scène que toute la production livre sa meilleure performance.

 

Thomas Honegger

En tant que Directeur des Opérations (COO) d'Esker France depuis 2014, Thomas Honegger développe les activités commerciales, marketing et consulting d'Esker pour cette région. Il est en charge de l'orientation et de la direction stratégique pour s'assurer qu'Esker réalise sa mission et ses objectifs, contribuant ainsi activement à la croissance d'Esker et à sa stratégie. Thomas a rejoint Esker en 2005 en tant que Responsable Grands Comptes, puis a été nommé Directeur Commercial d'Esker France, dirigeant son équipe pour accompagner les grandes entreprises dans leur transformation digitale. Travaillant en collaboration avec les différentes équipes Esker, Thomas a dirigé les efforts commerciaux sur des initiatives clés, en formulant et en mettant en place des recommandations stratégiques qui ont permis d’accélérer la croissance de la filiale.  Après avoir été diplômé de l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse (TBS), Thomas s'est spécialisé dans les échanges B2B et les projets d’implémentation SAP à grande échelle.

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A PROPOSITO DI ESKER

Esker è una multinazionale nata nel 1985 e negli anni ha sviluppato una piattaforma cloud globale che aiuta le aziende a gestire i processi business in modalità digitale. Unica piattaforma cloud che può gestire sia l’automazione del ciclo P2P (supplier management, contract management, procurement, accounts payable, expense management, payment management, sourcing) che O2C (order management, invoice delivery, collection&payment management, claims&deductions, cash allocation, credit management e customer management). Adottiamo tecnologie innovative che ci permettono di integrarci con gli ERP aziendali e in questi anni abbiamo ottenuto riconoscimenti da Gartner, IDC, Ardent Partner e Forrester.


 

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